Témoignage symptothermie : révélation en période trouble

Bonjour belles Femmes !

Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager mon « état des lieux », après avoir pris connaissance d’un certains nombre de témoignages où il est question de cycles perturbés. Et je souhaite, par ce partage, vous inviter non seulement à persévérer avec l’outil que vous avez accueilli dans vos vies – la symptothermie – mais à l’optimiser, au service de votre parcours de vie… étape par étape.

Nous avons pris conscience déjà, ou sommes en train de l’intégrer, que notre cycle témoigne de notre façon d’appréhender les aléas de la vie… Autrement-dit, lorsqu’il y a un stress général (tout le monde « logé à la même enseigne ») ou personnel (réaction en lien avec notre histoire de vie, notre intime), nous allons avoir toute une panoplie pour le gérer. Cela peut passer par (exemples en vrac) : le chocolat 😉 ou autres compulsions (voire renforcement de quelques addictions : alcool, tabac ?), l’appétit coupé ou au contraire des gueuletons pour combler, de la prostration, du rejet, du déni, ou encore accompagnement par le sport, le coaching, le développement personnel, la méditation, la cohérence cardiaque, les thérapies brèves type EFT ou EMDR, etc… Une autre forme de manifestation de ce stress passera par des troubles uro-génitaux tels que mycoses ou cystites que l’on régulera de façon pragmatique (probiotiques, bains dérivatifs, hygiène alimentaire) et symbolique n reconsidérant notre approche de la situation (à mettre en relation par exemple avec l’expression « j’en ai plein le c. », ou encore avec notre capacité à marquer notre territoire, à prendre notre juste place dans une situation nouvelle, etc).
Bref, quelque soit l’état psycho-émotionnel qui en découle et l’accompagnement qui vous convient, je reviens sur un point essentiel : le corps ne ment pas et, pour ce qui nous concerne en tant que symptothermicienne, la musique du cycle va nous l’exprimer !

Nous savons que des perturbations extérieures (cf liste des incidents : manque de sommeil, abus alimentaires, alcool, disputes, etc… et je rajoute également « des évènements non encore conscientisés ») sollicitent une adaptation de notre organisme, et aura un impact plus ou moins marqué sur les températures ne permettant plus d’identifier les modifications charnières au fil du cycle. En fonction de qui nous sommes, cet impact pourra même aller jusqu’à retarder/bloquer l’ovulation : là, j’aurais plutôt tendance à parler de sur-adaptation qui fait que le corps n’arrive pas à faire le grand-écart et réserve son énergie : priorité à ce qui est, c’est à dire nous en tant qu’être vivant… et non à ce qui pourrait être, c’est à dire une nouvelle vie (et donc tous les processus y conduisant).
Exemple d’un épisode fiévreux : à un premier niveau, seule la courbe des températures est altérée c’est à dire que l’ovulation peut se produire mais, selon l’application des règles symptothermiques, on ne peut pas affirmer qu’elle est passée et donc déterminer en toute sécurité le passage en phase infertile post-ovulatoire. Maintenant, deuxième niveau : en fonction de la fièvre qui est une réponse de défense de votre organisme c’est à dire – en trame de fond – en fonction de votre capital vital et de l’énergie disponible réquisitionnée pour protéger votre organisme, l’ovulation ne se fera pas. S’il y a eu présence de glaire puis disparition, dans les deux cas, on considèrera que nous sommes en situation de « tentative(s) d’ovulation » et prendrons les dispositions liées à cette fertilité qui reste latente…

Désormais j’en arrive à mon témoignage :
je pratique depuis une douzaine d’années, parfois très rigoureusement (y compris prises de températures en dernière phase de cycle soit pour le plaisir de valider que la présence de la progestérone est forte malgré l’âge avançant, soit pour surveiller des signes de fébrilité) et parfois moins pointilleuse selon mes objectifs… et je me suis aussi autorisée des breaks clairs et nets, plutôt que de faire des observations en dilettante par ras-le-bol (oui, il y a des moments dans la vie où c’est pertinent de se ficher la paix ! du moment qu’on est cohérent entre décision et acte). J’ai toujours eu un cycle « plus court » (24-26 jours) et suis maintenant en préménopause sur le critère de l’âge, conjointement à celui de mes ovulations devenues de plus en plus précoces (ce qui a ramené depuis quelques années mon ouverture de fenêtre de fertilité au début du cycle, et donc pendant les règles : le fameux et précieux Jour Döring pour sécuriser l’ouverture de la fenêtre de fertilité !). La durée du cycle semble se raccourcir encore d’un jour ou deux, pour autant ma phase progestative est encore longue! Les règles (oui, toujours règles et non saignements intermenstruels !) ne durent plus que 2 jours, ou 2 et demi. A titre d’exemple : dernière ovulation autour de la nouvelle lune d’avril et règles arrivant à la veille de la pleine lune de mai (ah , la pleine lune du Wesak ! bref, c’est un autre sujet).
J’en profite pour une remarque : oui, j’ai tendance à me recaler sur ce modèle rythmique et à m’y trouver en « zone de confort », tout en expérimentant rapidement le « tournus » des quartiers lunaires, du fait de mon cycle plus court… Autrement-dit, pour reprendre une formulation de Maïtie Trélaün « on danse bien comme on veut avec la lune » : il n’y a pas de perfection – ou de fierté à avoir – à être sur telle ou telle concordance lunaire, mais une expérimentation à vivre en conscience (NB : énergétiquement, une corrélation « nouveau cycle / nouvelle lune » est une dynamique qui semble plus porteuse lorsque l’on souhaite concevoir… ce qui n’en fait pas une obligation : pas de légende urbaine, svp). Bref, en tout état de cause pour moi : ovulations précoces (sans tentatives au préalable y compris dans cette période particulière pour tous), et je bénéficie encore de la durée physiologique de 12-16 jours pour ma phase progestative, soit régénération optimale !

Ce que je souhaite donc communiquer, c’est qu’avec les années d’observations permettant de se rapprocher de soi, de laisser le corps faire ses autorégulations entre prémisses de lâcher-prise et compréhensions bien cérébrales (dont conscientiser avec finesse certains feedback corporels = mieux identifier mes vrais besoins)… j’ai pu opérer des ajustements pragmatiques liés à ces besoins.
En tant que naturopathe, j’ai certes amélioré de façon conséquente mon « hygiène de vie » globale (alimentation, émotions, pensées, relationnel, transgénérationnel, blabla et même le « soin du corps » qui pour moi est le grand challenge), néanmoins je suis Sidonie depuis 50ans alors persistent bien-évidemment quelques habitudes et croyances (entre doutes et certitudes !), un tempérament, des travers et défauts etc. Cela-dit, en parallèle du processus « arrondir les angles et alléger la mule », on gagne encore et encore en confiance : la sécurité intérieure s’installe et un jour on se rend compte – cyclographe sous les yeux pour rationaliser (non mais ! desfois qu’on en doute encore !) – que malgré la tourmente l’axe et l’ancrage sont là, et que l’on s’est tout doucement placé au centre ou « dans l’œil du cyclone ». Oui, tout bouge, oui, on ne reviendra pas en arrière, et non j’en sais rien si ce sera mieux ou moins bien… en revanche, je sais que je suis plus souvent dans ce qu’on appelle « l’ici et maintenant ».
De fait, j’ai bel et bien la sensation de vivre davantage à mon rythme quelque soit « le bazar » environnant et le moyen que j’ai trouvé d’être sur le terrain pour contribuer à aider la collectivité ! Ce qui ne m’empêche pas d’aller faire une sieste dès que je peux la caser…
Mon autre grande enseignante est « Dame migraine » : je vais vous en toucher deux mots également, pour vous inviter à pacifier avec ces troubles (voire handicaps) qui peuvent servir de levier pour apprendre à se connaitre. En effet, cette problématique chronique était un signal d’alarme qui survenait dès qu’excès ou carence : dès que décompensation de stress, dès que vents violents, dès manque de sommeil, mauvaises postures (attention à l’ergonomie !) et surtout, le « bastion infernal », dès que règles sont là et parfois même à l’ovulation… au point où à un moment j’espérais la ménopause pour être enfin débarrassée du fléau. Et puis j’ai modifié ma position : non, elle sera un baromètre et je m’engage vis-à-vis de moi-même à ajuster, aligner, alléger, arrondir, axer et aimer qui je suis. Voilà, alors parfois ça va et ça vient c’est à dire que je « sens qu’elle tourne » comme c’est le cas aujourd’hui. Le vieux dossier n’est pas tout à fait réglé : il y a encore des « ratés », cependant j’ai appris à reconnaitre ses signes avant-coureurs (l’entourage m’a aidée à les détecter, et diverses disciplines outre la mienne, telles que le yoga des yeux, la MTC et l’ostéopathie, ont fait beaucoup pour m’accompagner en synergie !), puis à m’autoriser à reprendre mon souffle et plus globalement à requalifier ma respiration, à mieux identifier mes besoins et les exprimer (dont les « oui-non-peut-être… ce qui peut Être » au plus près de moi), et enfin à me reposer voire re-pauser davantage (pour préparer la méno-pause, c’est pertinent) !

En page d’accueil de mon site, j’ai choisi une citation de Sir Francis Bacon « On maitrise la Nature en lui obéissant » : je la laisse à votre réflexion, et vous précise à toutes fins utiles que la maitrise n’est pas que du contrôle mais aussi connaissance approfondie et une aptitude à transmettre… Aussi, le mot obéir : s’il a la connotation de se soumettre, il a pour sens oublié celui de « bien entendre » (au sens littéral du latin ob udire). En gros, chanter juste est bien souvent une question d’oreille avant d’être celle de la voix. Et je choisis la définition qui me met en vie et qui soutient ma voie.

Femme debout : partie femme de boue et se relevant, se révélant pour devenir « humain deux bouts » faisant lien entre ciel et terre.
C’est un luxe que de savourer cette force qui s’installe tout en douceur au fil du temps et des voyages… et c’est cela que je vous souhaite, à chacune.

Bien à vous,
Sidonie

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