Symptothermie, vous avez dit… « symptothermie » ?!?

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Définition – explications :

La symptothermie (également connue sous l’appellation Approche Sympto-Thermique (AST) ou méthode symptothermique) est une méthode de gestion de la fertilité : pédagogique, elle permet d’observer et connaitre ses cycles, et par la suite elle est utilisable pour soutenir un projet de grossesse, ou au contraire pour mieux accompagner sa sexualité lorsqu’on n’est pas en désir d’enfant. Naturelle, et écologique par respect de l’organisme comme de l’environnement : il n’existera jamais de « pilule bio »… mais la symptothermie est là, et ne demande qu’à servir les femmes et les couples ! Cette méthode globale ne doit pas être confondue avec d’anciennes méthodes, comme celle des températures ou la méthode Billings (bien qu’elle soit une combinaison améliorée et actualisée des deux), et surtout… surtout pas avec celle d’Ogino-Knaüs (calendrier) !

  • « Vivre sa fertilité » du Pr Josef Rötzer, Editions INER : l’ouvrage pionnier des méthodes symptothermiques !
  • « Naturel et Fiable – Le manuel », Sensiplan
  • « La Symptothermie Complète », Fondation SymptoTherm, revendiquée comme « moderne et scientifique ».
  • NB : ces manuels + thermomètre cyclotest-lady (recommandé), sont en vente au magasin « Bio Saveurs » (69780 Mions)  –> pack à tarif remisé.

L’utilisation de la symptothermie demande à la femme d’observer et de noter quotidiennement sur un graphique (papier ou électronique), ses biomarqueurs de fertilité :

  • la température basale au réveil*,
  • les caractéristiques de la glaire cervicale
  • et éventuellement, selon aisance avec son corps, caractéristiques du col de l’utérus.

La combinaison d’au moins deux de ces observations permet alors d’identifier trois phases du cycle :

  • infertilité préovulatoire,
  • fertilité probable à haute fertilité,
  • infertilité post-ovulatoire.

Le couple choisit alors d’avoir ou non des relations sexuelles pendant la période fertile, selon son désir d’éviter ou de favoriser une grossesse.

La symptothermie peut donc être utilisée tout au long de la « vie fertile » de la femme, incluant les périodes d’allaitement et la préménopause. Quelque soit l’objectif choisi, son apprentissage procure aux utilisatrices une connaissance plus complète, plus subtile de leur propre corps : il en découle une conscience de soi plus ample et plus fine à la fois, davantage de confiance en soi en même temps qu’une grande autonomie dans la gestion de la fertilité.

Avantages

  • Écologique (non intrusive et non polluante, de l’organisme comme de l’environnement)
  • Économique (autonomie au delà du temps lié à votre apprentissage)
  • Efficace : l’indice de pearl de la méthode est ≥ à celui de la pilule témoignant donc d’une grande sécurité contraceptive (1), et le logiciel d’application est aussi fiable que pédagogique (2).
(1) étude de l’Université de Heidelberg (Frank-Herrmann P, Heil J, Gnoth C, et al. Hum Reprod. 2007) : l’efficacité de la symptothermie est comparable à celle des méthodes contraceptives modernes telles que les contraceptifs hormonaux. En effet, symptothermie se classe parmi les meilleures méthodes de contraception avec un taux de 0,4 grossesses non désirées pour 100 femmes par année, lorsqu’elle est utilisée correctement. Elle est fondée sur la coopération du couple (auquel cas, elle en renforce l’harmonie).
(2) Etude comparative 2016 (voir aussi celles de 2013 et 2014).
NB: la symptothermie ne protège pas des maladies sexuellement transmissibles. La méthode symptothermique ne se substitue pas à un avis médical. Parmi les applications existantes sur le marché, seules les appli sympto+termiques sont valables pour cadrer la fenêtre de fertilité lorsqu’on ne désire pas d’enfant (certaines appli peuvent être classées « dispositif médical »).
 

L’utilisation de la symptothermie permet une meilleure connaissance du cycle féminin et donc connaissance de soi. Concrètement, elle permet de :

  • Accueillir, puis accompagner la maturation des cycles chez l’adolescente
  • Déterminer la période d’ovulation, y compris lors de cycles très longs
  • Découvrir les causes des irrégularités au sein du cycle
  • Détecter les causes possibles d’infertilité
  • Reconnaître le retour des véritables cycles après l’utilisation de contraceptifs hormonaux, ainsi que la reprise des ovulations après l’accouchement et pendant l’allaitement
  • Confirmer une grossesse à ses débuts, et en calculer la date de terme (accouchement)
  • Détecter les premiers signes de la préménopause
  • Suivre l’évolution des cycles tout au long de la préménopause, même lorsqu’ils deviennent très longs
  • Déterminer avec certitude la ménopause, soit l’infertilité définitive
  • Participer à l’épanouissement sexuel : connaissance et respect mutuel, meilleure communication dans le couple !

 Inconvénients

  • Une période d’apprentissage est nécessaire : 3 à 6 cycles pour apprendre à identifier correctement la période fertile.
  • Demande d’être consciencieuse (pour la fiabilité contraceptive).
  • Sans l’acceptation et l’engagement du compagnon, la femme peut ressentir un manque de soutien, parfois même être contrariée dans son apprentissage.

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Température basale : elle est prise le matin au réveil, avec un thermomètre tel que le « Cyclotest Lady » (que je recommande pour sa souplesse et sa finesse) : il indique la température au centième (impératif qu’il y ait 2 chiffres après la virgule ; achat via site sympto.ch lorsque vous prenez le kit, via Vitalibio, Bivea ou encore Amazone par exemple). Au réveil, et non au lever pour éviter de réchauffer l’organisme par le mouvement.
Je conseille la prise buccale (sauf si vous ronflez bouche ouverte, Ô Princesse), qui est la moins contraignante aussi bien pour le ‘glamour’ que pour celles qui appréhendent d’interrompre la régularité (notamment le WE pour celles qui dorment un peu plus : le thermomètre mémorise la température, vous pourrez donc la noter ultérieurement…).
Éducatif : un cycle se définit par une ovulation confirmée, et non par un saignement. A noter que tous les saignements ne sont pas des ‘règles’ ! L’observation, éclairée des études modernes, vous permet désormais d’identifier chaque manifestation au sein de votre cycle.
Contraception : en période de risques, c’est à dire tant que vous êtes en apprentissage de la méthode (3mois)… ou plus tard, lorsque vous êtes expérimentée (avec une fenêtre de fertilité clairement identifiée) : si votre intimité amoureuse ne peut vraiment pas ‘patienter quelques jours’ (abstinence) alors des précautions sont à prendre impérativement : le préservatif. Pour certaines, il n’est cependant pas d’une ‘sécurité’ suffisante (il peut craquer ou autres… sans compter que cette seule perspective est un élément assez stressant pour favoriser l’accident et en tout cas vous gâcher la relation intime !). On peut donc combiner avec le diaphragme, ou opter pour ce dernier exclusivement. Le diaphragme doit être adapté à vos mesures intimes, et correctement posé : apprentissage avec une sage-femme, qui vérifiera en préambule que votre anatomie le permet… et prendra vos mesures intimes : cela est valable pour le « Milex » (de plus en plus difficile à obtenir) comme pour le « Caya » (attention : si ce dernier est présenté comme étant une « taille unique », il correspond en réalité aux dimensions les plus fréquemment rencontrées et il est impératif que vous soyez dans cette marge). Attention à l’utilisation combinée d’ovules contenant des huiles essentielles (pour ne pas abîmer le matériau) : préférez-leur par exemple du ‘contragel vert‘ qui a un effet barrière…

♥ Lien vers l’article « La symptothermie, c’est un style de vie » (sur Fémininbio) de » Valentina Salonna
https://www.youtube.com/watch?v=lviCGLODLYQ