… Mon accompagnement de la femme, implique que je partage ici une partie de mon approche personnelle et professionnelle. La voici :
Formée en naturopathie en 2009, c’est aussi à ce moment que j’ai découvert la symptothermie lors d’une présentation faite par Mme Claire Michelin (sage-femme, accompagnatrice en physiologie féminine, formatrice indépendante, etc…). Un déclic, un atout supplémentaire pour mon « hygiène de vie » au féminin : je commence donc à lire plusieurs ouvrages (celui du pionnier Joseph Rötzer « L’art de vivre sa fertilité », celui des « Indices Combinés » de Milène Clichy que je rencontre par ailleurs lors d’une conférence sur Lyon), puis je retourne me former auprès de cette femme sage. Je commence donc mon parcours de symptothermicienne…
Qu’est-ce que la symptothermie pour moi ? A la période où je l’ai découverte, la symptothermie était la réponse la plus cohérente à mes besoins de femme, méthode à la fois structurée et accessible. Après un parcours conventionnel, j’étais en souffrances et cherchais à gérer ma fertilité « autrement » tout en étant rassurée : ce parcours avait certes répondu à ma demande pendant un temps, toutefois il avait un arrière goût de « Madame, c’est ça ou rien ! », et en définitive j’avais peu d’informations autres… pour « choisir ». Je ne m’étais pas vraiment penchée sur les « méthodes naturelles » qui avaient mauvaise réputation (l’aura fatale des « bébés Ogino trainait » dans ma culture), même si elles ont le mérite de vouloir respecter le corps : j’avais la notion que les hormones de synthèses créent un cycle artificiel en leurrant le cerveau, mais il m’a fallu du temps pour réaliser qu’elles sont, en fait, au pire des « castrateurs chimiques » et au mieux des médicaments que l’on absorbe alors qu’on est en santé ! Cela me motivait et m’interpelait d’autant plus que je m’étais engagée dans les études de naturopathie et qu’il m’importait, à ce titre, de limiter ce qui est « intrusif et polluant » pour l’organisme… si possible avant même de chercher à restaurer les déséquilibres qu’il subit. En conclusion : je préfère que les produits synthétiques et autres dispositifs existants soient réservés pour répondre aux situations extrêmes ou d’urgences, et vivre mon quotidien avec « de la douceur dans l’efficacité ».
La symptothermie m’a donc conquise et, chemin faisant, j’ai constaté qu’elle contribuait à mieux me connaître encore – dans mon corps et mon comportement – et à réorganiser mes priorités de vie.
Les contraintes de la méthode – ou plutôt les efforts qu’elle requiert au démarrage (apprentissage, observations régulières et consciencieuses) – sont très relatives dans la balance qui propose in fine fiabilité et respect de soi. A ce jour, cela me prend peu de temps… d’autant que je me réconcilie peu à peu avec une notion non négligeable : « prendre son temps n’est pas perdre son temps » !
Enfin, j’ai vite compris que cet outil à la fois très pragmatique et subtil, s’adapte tout au long de la vie d’une femme, l’accompagnant dans ses différentes étapes et restaurant, au besoin, son regard sur elle-même : j’ai adopté cette approche hors « clichés, statistiques et standards » et ai trouvé « ma norme à moi » : celle qui correspond à ma physiologie et qui évolue avec… mes années. De façon omniprésente, l’écoute de soi se développe (le ressenti, le discernement, les limites, l’intuition…) ce qui requalifie la relation à soi, et par voie de conséquence, à l’autre et aux autres. Pour le couple et sur un plan humain, c’est donc un bénéfice… sans prix.
Pourquoi m’étais-je certifiée auprès de la Fondation suisse SymptoTherm ? Il existe plusieurs écoles de symptothermie, avec chacune sa méthodologie. La FST m’avait été recommandée par ma formatrice Claire Michelin qui, riche de sa culture en matière de contraceptions naturelles toutes écoles confondues, estimait à cette époque que le travail de la fondation était le plus aboutie. Le suivi proposé alors grâce à leur application sympto, qui est aussi un didacticiel, contribue à guider les femmes (et leurs compagnons) dans l’apprentissage de la méthode.
Autres appli intéressantes à ce jour : MyNFP, LadyCycle, Kindara (uniquement en anglais), Moonly (que j’apprécie beaucoup)… – NB : certains logiciels/mini-ordinateurs sont à disposition sur le marché, souvent très esthétiques, rarement sympto+thermiques… et ceux-ci ont l’inconvénient de fonctionner sur de la statistique. Tout est là ! ATTENTION.
Revenons sur la pédagogie : cela permet, par la compréhension, de se réapproprier ses rythmes biologiques et par ailleurs, de transcender les tabous et autres idées reçues telles que « le naturel est rétrograde ». Les études sur lesquelles la symptothermie moderne se fonde constituent un maillage de sécurité : en contraception, c’est la première chose qui importe, n’est-ce pas ? La possibilité de travailler manuellement (c’est la manière dite « artisanale » !) ou avec le didacticiel permet dans les deux cas de gagner en AUTONOMIE. (NB : pour ma part, au début j’ai mené les deux en même temps, pour comprendre et apprendre au mieux !). Enfin, le suivi par une conseillère est un « plus » très précieux dont j’ai bénéficié, et pour en avoir mesuré tout l’intérêt je me suis engagée dans cette transmission également.
NB : certifiée Conseillère en Symptothermie Moderne depuis 2012 (avec suivi en back-office et formations-continues), j’ai terminé ma collaboration avec la FST courant 2017. Toutefois, je remercie ici ma conseillère et formatrice référente – Mme Christine Bourgeois – pour son intégrité, son humilité et sa gentillesse : je la salue pour avoir incarné en personne ces valeurs ainsi que la déontologie du « projet sympto », garantissant dans sa relation de femme à femme une authentique et respectueuse transmission.
- Je continue à vous recevoir, avec grand plaisir, en séance individuelle ou couple ou groupe (cf. les GynéCauseries) : pour faire le lien entre la physiologie du précieux cycle féminin et l’univers symptothermique. C’est donc une Initiation « Cycle et symptothermie ».
- Ensuite, je me consacre essentiellement à l’accompagnement bien-être et santé de la femme… en présentiel dans mon cabinet.
La conseillère ou monitrice ? quelque soit l’école dont elle relève, cette accompagnante est une femme d’expérience : elle a la sienne en propre, et elle est aussi le réceptacle de nombreux témoignages dont ceux de ses consœurs… autrement-dit, elle est symptothermicienne elle-même et a également du recul sur la méthode ce qui lui permet de s’adapter avec un regard avisé et bienveillant dans les échanges de femme à femme : elle guide, enseigne, corrige, invite à l’observation authentique (réaliste et sans jugement). Pour ma part, tant que j’accompagnais directement en symptothermie, je m’efforçais d’être à la fois ferme pour ce qui concerne l’apprentissage de la méthode (pas « d’à-peu-près »), et aussi délicate que possible puisque tout cela touche à l’intimité et la sexualité.
« Le cycle féminin est le reflet du bien-être et de la santé de la femme, la symptothermie en est l’outil miroir » (ça, c’est « ma » citation !). Les cyclographes ou relevés d’informations : ils seront construits en y notant vos « biomarqueurs » de fertilité et diverses remarques au fil du cycle. AU fil des cycles, là ils constitueront un véritable un carnet de bord, un état des lieux précieux servant à la prévention, au soutien de projets, aux régularisations. A savoir qu’un cycle capricieux commence déjà à s’harmoniser du fait de l’auto-observation et d’une plus grande conscience de soi en tant que femme… toutefois il s’avère souvent nécessaire d’avoir recours à des aides et compréhensions supplémentaires pour le réguler (notamment « détox » adaptée, après prise de contraceptifs hormonaux) : c’est à ce moment-là que je peux accompagner – et nous entrons dans un autre chapitre – en tant que Naturopathe « qui sait lire vos cyclographes » ! Par ailleurs, vous pourrez donc soumette vos cyclographes à votre sage-femme, à votre gynécologue ou à tout autre praticien de santé… pour peu qu’il soit ouvert (et s’il ne l’est pas c’est aussi l’occasion de l’informer, quitte à lui glisser un petit courrier tel que la Lettre du Pr Rötzer !)
Pourquoi se faire conseiller est-il pertinent ? Pour s’approprier véritablement la méthode il me semble plus que recommandé de bénéficier de conseils avisés et « sur-mesure ». En effet, j’ai moi-même apprécié d’être ainsi éclairée et soutenue dans l’apprentissage, rassurée… et même « mise en garde » suite à une imprécision de ma part, une interprétation erronée de mes observations, un raccourcit de confort, mon « je veux faire parfait » qui n’entendait plus le message réel de mon corps (!) ou enfin, une difficulté de vie – parfois glissée dans un évènement apparemment anodin – qui avait bousculé mes repères. La conseillère m’a aidé à trouver mon vocabulaire : pour affiner et exprimer au plus près de moi mes observations, sans être fantaisiste pour autant ! Il est important que chaque femme s’accueille telle qu’elle est, c’est à dire entière et unique : pour ma part, j’invite à ce cheminement.
Qui puis-je aider ou soutenir en particulier ? Que vous soyez symptothermiciennes ou non, j’accueille volontiers des demandes différentes que ce soit pour organiser la contraception, la préparation d’une grossesse, l’approche de la ménopause ou tout simplement l’envie de se reconnecter à soi.
Quelles sont mes autres spécialités ? Remettons les choses dans l’ordre : en fait, la symptothermie serait la spécialité ou en tout cas le « supplément de culture » qui fait la différence dans mon approche de la femme et du couple. Je suis d’abord et avant-tout une femme… puis une « éducatrice et praticienne en santé, naturopathe » : ce qui inclut discussions (dont GynéCauseries), hygiène de vie (générale et celle spécifique à la femme), gestion des émotions (techniques de relaxation, EFT, élixirs floraux…), réglage alimentaire et phytologie ; drainage humoral, massages énergétiques et de bien-être, dont le massage périnatal.
Aujourd’hui, je sais avec délice que le mot symptothermie est même un vieux terme, remontant au moins aux années 1990, utilisé outre-Atlantique notamment dans les milieux où l’on respecte l’environnement, ses rythmes et son auto-régénération… tout comme pour la femme et ses cycles : « Permaculture de la fertilité » ! Bref, on parle ici de biologie comme d’écologie humaine personnelle, puis relationnelle et environnementale (l’un n’allant pas sans l’autre) d’où ma petite formulation « Gyn’Ecologie » pour parler plus particulièrement de la sphère féminine etc…