Ah, le sacré con !

Suggestion de réhabilitation, à l’heure où l’on ConFine et cherche du réConFort :

l’idée ici est de prendre davantage la mesure de ce que l’on dit et perpètre, notamment à une époque où l’on a souvent ce mot à la bouche soit en simple ponctuation, soit machinalement pour tout et n’importe quoi de plus ou moins moqueur, soit en termes clairs et nets d’insultes et autres dénigrements… à une époque où, en même temps, on s’insurge devant le mépris et la violence faite aux femmes qui perdurent… à une époque où l’on parle de plus en plus de conscience féminine et d’émergence du féminin sacré. Admettons objectivement que le sens aimable – voulu et intentionnel – de « ma petite chatte d’amour » est rarement employé !

C’est donc une autocorrection que je pratique depuis quelques temps, aidée par la présence d’enfants à qui l’ont doit la cohérence de ne pas tomber dans « faites ce que je dis pas ce que je fais », et ce, même si les habitudes sont tenaces et reviennent en force… lorsque je suis en rogne (allez, au hasard, quand je suis en voiture ! oups).

Néanmoins, revenant à l’étymologie*, la motivation est forte : pourquoi in fine gratifierais-je de « CON », de ce précieux et sacré con, quelqu’un dont je désapprouve fondamentalement le comportement ? Quel détournement !!!

Aussi, j’invite chacun, chacune, et surtout ceux et celles qui aiment les mots, et en jouer, qui aiment créer, éduquer et transmettre, qui accompagnent voire protègent, qui aspirent au respect (oui le respect, bien souvent c’est là que tout ConVerge)… bref, à réfléchir à cette suggestion de réhabilitation.

Dans le processus d’autres mots suivront, en toute logique, mais je ne les listerai pas 😉 Et pour tout vous dire, je m’efforce même de m’ajuster en faisant l’extension à tout éventuel « nom d’oiseau » (comme on dit) : les animaux n’étant pas responsables de nos projections et autres interprétations humaines. Dans l’attente de ne plus y avoir recours du tout, (chaque chose en son temps et il y a des ratés, certes !) pour le moment j’ai opté par exemple pour « abruti, décérébré ou juste Pffff » : petites concessions transitoires, la nuance de mon désarroi du moment résidant dans l’intonation du mot.

Définition wiki : « Con » est un mot polysémique et un substantif trivial qui désigne à l’origine le sexe de la femme. Au sens figuré, le mot con est aussi un mot vulgaire en général employé comme insulte dans les pays francophones (mais dans un sens très atténué, voire amical, dans le Midi de la France). Il désigne une personne stupide, naïve ou désagréable, de même que ses dérivés « connard » et « connasse ». Con a aussi un emploi impersonnel, souvent dépréciatif dans les expressions « jouer au con », « bande de cons », etc. Le mot dérivé « connerie » désigne une erreur, une bêtise, et la stupidité en général.

*Etymologie : soit liée au latin cum = « avec ». Soit liée au lapin velu, soit enfin désignant gaine ou fourreau… puis sexe féminin. Précisions dans la vidéo ci-après !

Conclusion : Ce con sacré parle de notre intime de femme, de notre façon de nous accueillir et de notre sexualité. Il est question aussi de Sexualité Sacrée ou Mouvement de Vie… Et cet équilibre créateur en perpétuel renouvellement, n’est-ce pas là où tout ConVerge ?

(ok, le phrasé « automatique » de la vidéo est assez pénible à écouter, cependant ça vaut la peine, il me semble, de reprendre l’histoire et faire cette mise au point)

Bien à vous,
Sidonie

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