La Ménopause

Je vous propose un extrait, puis une définition : 

Extrait du livre du Dr John R. Lee « Équilibre hormonal et progestérone naturelle »
« Ah, la ménopause, c’est ainsi que la nature corrige le cours de la vie d’une femme lorsqu’elle na plus besoin de supporter l’embarras des règles, qu’elle est libre d’exercer sa vigoureuse libido sans risquer de tomber enceinte et de devoir assumer la dure tâche de procréer. C’est la période de sa vie où elle est libérée des soins à donner aux enfants, où elle est encore en bonne santé et pleine de sagesse.
Quel beau cadeau de Dame Nature !
Mais attendez une minute… s’agit-il bien de la même ménopause que nous percevons comme repère à un moment donné de la vie où la fertilité prend fin ? où les bouffées de chaleur et les troubles de l’humeur imprévisibles abondent ? où la sécheresse vaginale et les fibromes peuplent la conversation entre amies ? où les risques de cancer augmentent ? où les os se détériorent avec les fractures dues à l’ostéoporose ? et où la vie commence sa spirale vers la vieillesse et l’infirmité ?
Quelle misère !
Ces deux visions si différentes rappellent à notre mémoire la vieille histoire du politicien à qui on demande son avis sur l’utilisation de l’alcool : il répond qu’il sera très content de répondre mais tout d’abord il veut savoir si la personne qui pose la question parle de l’alcool qui aide à adoucir les problèmes quotidiens, à arrondir les angles des mondanités et qui est partagé lors de manifestations joyeuses… ou s’il s’agit de l’alcool qui embrume l’esprit, empoisonne le corps, qui entraine la perte de son emploi et à l’oubli de ses responsabilités familiales, qui mène à la dégradation et à la disgrâce. Dites-moi de quel alcool vous parlez et je vous dirai ce que j’en pense ! Rappelez-vous aussi à cette image dans les livres de psychologie, qui peut ressembler soit à un vase, soit à une vue de profile de deux visages nez à nez : on peut voir les deux images, mais pas en même temps. Dans le cas le cas de la ménopause, comment réconcilier les deux images ?
Il est parfois utile de se poser la question suivante : « Dame Nature a-t-elle fait une erreur en concevant la femme, rendant la vie si morne à la ménopause, ou faisant qu’après ses années de fertilité une femme n’est plus d’avenir si ce n’est celui de se détériorer et de mourir ?’’
Si on croit que Dame Nature ne fait pas de telles erreurs, on peut se demander si – peut-être – les problèmes que nous avons avec la ménopause ne seraient pas dus à une erreur que nous faisons ? »

 

Une définition de la ménopause :

Elle est l’arrêt de la fertilité, et non l’entrée dans la vieillesse ni dans la galère ! Pourtant, malheureusement, à l’heure actuelle les troubles deviennent la normalité.

Les deux problèmes favorisant les troubles de la ménopause sont :

  • la prise de contraceptifs hormonaux au long court,
  • l’absence d’allaitement après les grossesses.

Rappelons que la plupart des femmes prennent des hormones de synthèse tout au long de leur vie. En effet, une femme peut se les voir prescrire :

  • parce qu’elle a de l’acné et des douleurs de règles,
  • parce qu’elle veut une contraception hormonale,
  • parce qu’elle n’arrive pas à avoir d’enfant et fait une stimulation hormonale,
  • parce qu’une fois enceinte elle a des hormones pour maintenir la grossesse,
  • parce que lorsqu’elle accouche, on déclenche le travail avec des hormones,
  • parce qu’elle ne veut pas allaiter alors elle recourt aux coupe-lait qui sont des hormones
  • ou elle allaite mais reprend sa contraception,
  • parce qu’à la ménopause, elle relance son cycle féminin avec des hormones de synthèse !

Certaines femmes cumulent donc tous ces cas de figure, et ne réalisent pas la quantité d’hormones ingérées au long cours (sans compter celles de l’alimentaire, par exemple les veaux élevés aux hormones, les laitages, les xénoestrogènes contenus dans l’eau) : elles en ‘paient’ donc les conséquences à la ménopause.

Rappelons que les hormones de synthèse ne sont pas détruites pas le corps, qu’elles bloquent les récepteurs sur des périodes plus longues que celles prévues par la nature. Concernant celles qui arrivent à être éliminées de l’organisme par les urines, sachez qu’à l’heure actuelle elles ne sont pas neutralisées par les techniques de retraitement des eaux : cela fait partie des « résidus médicamenteux » que l’on boit en retour via notre eau de robinet : que l’on soit femme, homme ou enfant ! L’impact est donc écologique et sanitaire, dans le sens où il perturbe le système endocrinien de tous et rend, par ailleurs, inefficace certains protocoles médicaux d’urgence (même raisonnement que pour les antibiotiques : notre corps saturé par ceux qu’on ingère de façon cachée – ex : via l’alimentaire – ne répond plus aux traitements nécessaires).

 

Quoiqu’il en soit, même pour une femme qui n’a jamais pris d’hormone au long cours, la ménopause reste un révélateur des problèmes de santé latents : d’où le grand intérêt de la Symptothermie Moderne, qui permet de une meilleure connaissance de soi et ainsi de préparer une ménopause harmonieuse. En effet, pendant les années qui précèdent, on aura décelé les éventuels désordres du cycle et on les aura rééquilibrés au fur et à mesure !

3 PHASES :

  • pré-ménopause : 40-50 ans (variable selon les femmes). La phase progestative commence à se réduire, la phase œstrogénique reste stable.
  • péri-ménopause : cycles irréguliers, anovulatoires, et baisse de la fertilité. Éventuelle apparition des troubles (sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, dépression, etc…)
  • ménopause : arrêt définitif du cycle, signé par 12 mois consécutifs sans règles. L’infertilité est absolue, indice pearl 0… ce n’est plus la peine de porter de stérilet ! (donc si apparition d’un saignement au bout de qq mois, reprendre le comptage à zéro pour les 12 mois consécutifs).

Précisions : la sexualité ne s’arrête pas du tout, car les pics de libido ne dépendent pas uniquement des taux hormonaux !

NB : lorsque le cycle féminin s’arrête : plus de saignements, température reste constante et il n’y a plus du tout de glaire cervicale. C’est normal.
MAIS si une femme décrit avec certitude une glaire après la ménopause, c’est absolument anormal : cancer hormono-dépendant avec hyper-œstrogénie. Urgence !
 
 

Les commentaires sont fermés.